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    "Curieuses démocraties"  https://www.helloasso.com/associations/curieuses-democraties/evenements/festival-curieuses-democraties     Une rencontre estivale 2017 à Saillans (Drôme).

    Un début de contact et  de convergence entre  ceux, celles, individus et petites organisations qui veulent participer à installer une dynamique de démocratie directe. Démarrage au local bien sûr, avec une préparation à participer aux élections municipales 2020 ou 2021 selon le désir du petit roi de France.
    Des échanges et des initiatives naissent sur facebook et par l'entremise de LBD - La Belle Démocratie - co-organisatrice de la rencontre de Saillans.

     

    http://aptgchronique.overblog.com/

    Le blog de l'ami Jean-François, très bon connaisseur de la Grèce où il séjourne plusieurs mois chaque année. Et où il marche beaucoup à la rencontre des Grecs.

    Puis de nombreuses chroniques et analyses toujours intéressantes et pertinentes, entre autres face à l'actualité.

     

     http://la-cen.org/

    Coordination de la Nouvelle Education populaire. Plein de réflexions pour sortir du capiitalisme par le haut. Mais plutôt d'abord en bas : le local. Qui ne connait pas André Duny ne connait pas non plus Michel Rosell, ces êtres habités d'une énergie débordante et de bonnes convictions mariant, pardon, concubinant réflexion et action.

     

    Il y en a bien d'autres initiatives, beaucoup d'autres.  Ecrivez-moi.


  •  

    Piège à cons :  élection ? ou abstention ? Pour une démocratie réelle (2eme éd. oct. 2012)

    http://fr.calameo.com/read/001181664d2e627a4dba3 

    Un livre co-écrit avec un ami en 2012. Il nous en reste quelques uns.

    C'était donc au moment de la précédente campagne présidentielle. Moi, abstentionniste qui répond à ma manière aux arguments courants opposés à l'abstention. Lui, l'ami Emm, était plus hésitant, mais la croyance du votant régresse doucement en lui... Et avec elle, s'estompe l'idée que la démocratie nous permet "quand même" de nous exprimer et qu'être réaliste, c'est voter.

    Rien n'est démodé dans nos propos de vulgum pecus, de gens ben ordinaires qui ne se laissent quand même pas trop faire, autant que faire se peut. Et on peut beaucoup, si on le veut faire.


  • La montée de la désertion/contestation électorale

     

    D'abord, redéfinissons-la et constatons-la simplement :

    Désertion/contestation électorale = abstentions + votes blancs ou nuls + non inscrits-es

    Ces non inscrits-es sont les super oubliés parmi les non comptés. Pas facile de trouver directement leur nombre. On le calcule en retranchant les chiffres officiels des inscrits sur les listes électorales (47,57 millions) du nombre de Français majeurs au 1er janvier de l'année de l'élection (52,13 millions) .

    Ils sont donc près de  4,6 millions non inscrits sur les listes électorales. Outre que ce sont des "citoyens"  comme les autres, ne pas les prendre en compte, cela donne des résultats qui déforment encore la réalité.

    L'évolution est claire. les chiffres parlent d'eux-mêmes. Je peux en donner le détail du calcul à qui veut.

    Forte accélération de la montée de la désertion dans la  dernière présidentielle (l'élection du souverain) et désertion record et inédite pour la législative (l'élection de sa cour) :

                        Présidentielle                      Législative

                     Pourcentage des déserteurs de 18 ans et plus

    2007           27,4%                               39,8 %

    2012           29,2 %  (+1,8 points)            49,04 % (+ 9,24 points)

    2017          40,9 % (+11,7 points)        64,6 % (+15,56 points)                                                    

    Ensuite, percevons ce phénomène d'ampleur, croissant et durable selon moi, autrement qu'en continuant à pleurnicher ou à maudire ces déserteurs. Laissons ça à ceux et celles pour qui cette forte croissance peut faire craindre le pire à leurs privilèges non ordinaires.

     

    La grande majorité d'entre nous  devrait plutôt la voir comme un bon signe des temps contre la résignation et le conformisme à la mythologie d'une démocratie volée et par ailleurs à bout de course. Une mythologie incrustée dans les têtes depuis moult générations et qui identifiait ce régime à la fois  à la vraie et à la seule démocratie possible, à la juste république et à la plus grande liberté possible.

    La présidentielle est l'élection nationale traditionnellement la plus mise en spectacle et la moins désertée. Elle est la moins démocratique puisqu'il s'agit de donner à un souverain un pouvoir exorbitant. Elle nécessite donc une médiatisation très renforcée et sans doute la mobilisation de moyens de plus en plus importants.

     

    Pour autant, le conditionnement s'effrite. Le spectacle fait de moins en moins recette, tant il révèle sa supercherie.

    Alors que nous aimons nous sentir entourés d'une masse de congénères consommateurs crétins,  il semble que ceux-ci nous ressemblent plus que ce que l'on croit ou que ce que l'on nous incite à croire. Vive la désertion et les déserteurs prêts à penser l'après désertion et une démocratie vraie, populaire comme nous.

     


  • Nous sommes abstentionnistes et notre nombre d'abstentionnistes motivés, engagés, croît... inexorablement. Nous sommes déjà une foule et si nous pensons aussi aux non inscrits et aux votes blancs,  la dissidence actuelle ne pourra bientôt plus être ignorée.

    Or, la légitimité de tout le système, au delà de sa seule gouvernance politique, repose sur les élections. Soyons convaincus que l'ignorance et la non prise en compte de la désertion électorale dans les résultats en %, cachent en réalité une trouille bleue de son existence et de sa croissance.

     Qui a la trouille de l'abstention ? Allez, devinez...

    Un exemple pour aider, avec ce titre de l'Express : "Abstention: "Le vrai danger pour la démocratie, c'est qu'un jour il n'y ait plus d'électeurs !". Tout l'article transpire la peur et passe en revue les initiatives envisagées et envisageables pour endiguer la lente déferlante abstentionniste. Depuis la douce séduction jusqu'à la répression la plus forte. A aucun moment de l'article, il n'est question de l'envisager comme refus d'une non démocratie réelle et des dégradations en cours. Une hypothèse qui déplait beaucoup aux grands bénéficiaires de l'ordre économique et politique et donc à ses grands partisans siégeant ou invités à l'Express.

    Il sont au fond une autre sorte d'extrémistes, puisque prêts à presque tout pour imposer leur passion pour eux-mêmes et pour le système qui les sert si bien et de mieux en mieux, au détriment de l'intérêt général et du bien commun. Les inégalités et  la pauvreté croissantes qui en résultent, les dégâts infligés à la planète et au vivant, le retour d'un fascisme new look plus "intelligent", tout cela est bien le cadet de leurs soucis. 

    Un des slogans que je propose : le vote est une bombe à retardement... trouve là son sens. Voter, c'est en effet légitimer la situation et l'Etat qui, dirigé à gauche ou à droite, institutionnalise et pérennise cette situation devenant peu à peu explosive.

    Ah j'oubliais, l'Express après avoir appartenu à Vivendi puis à Dassault.. appartient désormais au milliardaire Patrick Drahi. Grâce aux généreux crédits de multiples banques (JP Morgan, Bank of America, BNP, la Société Générale, ou encore la Deutsche Bank), il possède aussi dans son petit panier de défenseur de la démocratie électorale : L'Expansion, Studio Ciné Live, Lire, Mieux vivre votre argent, Classica, Pianiste, Libération, SFR, Virgin Mobile, le groupe BFM-TV / RMC... la liste n'est pas complète.

    Ce n'est pas un cas isolé dans le secteur des "grands" médias d'infos qui sont tous aux mains de grands groupes et de milliardaires. Or, ce sont les "grands" élu-e-s à qui les électeurs donnent entre autres la responsabilité d'assurer le pluralisme de la presse, de l'information et des idées qui y sont véhiculées. Encore un truc que les "grands" responsables élus de notre "cher" Etat, négligent. Un détail sans doute.                                                                                      A moins, qu'ils soient en gros d'accord pour construire et maintenir ce monde-là. Et que leur fonction soit de légitimer cette direction grâce aux élections.

    Ne tombons plus dans ce panneau qui fait dire à presque tout le monde : ils ne comptent pas les abstentions, donc ça ne compte pas et ça ne comptera jamais.

     

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